ACTUALITÉS

12 mai 2019

O arquipélago das fronteiras

Citando Henry David Thoreau, Edward Abbey via na fronteira "este país esquecido, onde homens e mulheres vivem com, pela e para a terra, em comunidades de entreajuda organizadas num espírito de independência, magnanimidade e confiança[1]".

Acontece que durante a sua permanência no Alasca nos anos de 1980, Abbey lamentou não ter encontrado essa fronteira, mas uma região se transformou num "bairro de lata de alta tecnologia".
Ele denunciava aqueles que depois de eliminar ou deportar e confinar os primeiros ocupantes indígenas, engordavam no dorso da natureza selvagem submetidaexploração industrial " a maioria parece, ou pelo menos a maioria barulhenta e poderosa, está aqui para o lucro. Para muito dinheiro ".

Hoje, em todo o mundo, a "ecologia positiva", brandida por políticos "barulhentos e poderosos", é acompanhada pela imagem duma natureza assética, explorada e administrada.
Este paradigma impõe uma visão materialista e utilitária da Natureza, sujeitaexploração industrial de alta tecnologia, sob pretexto de interesses económicos.

Positivo, positivismo, positivista: lembremo-nos...

2 mai 2019

El archipiélago de las fronteras

Citando a Henri David Thoreau, Edward Abbey vio en la frontera "este país olvidado donde hombres y mujeres viven con, a través y para la tierra, en comunidades de autoayuda con un espíritu de independencia, magnanimidad y confianza."[1]

En este caso, durante su estancia en Alaska en la década de 1980, Abbey deploró no haber encontrado esa frontera, sino una región transformada en un "barrio marginal de alta tecnología".

Denunció a quienes, una vez que los primeros ocupantes indígenas fueron eliminados o deportados y confinados, se aprovecharon a costa de la naturaleza salvaje, entregada a la explotación industrial: "parece que la mayoría, o al menos la mayoría fuerte y poderosa, está aquí por lucro."

Hoy, en todo el mundo, la "ecología positiva" de los políticos "ruidosos y poderosos" va acompañada de la imagen de una naturaleza estandarizada, explotada y desarrollada. Este paradigma impone una visión materialista y utilitarista de la Naturaleza, sometida a una explotación industrial de alta tecnología con el pretexto de intereses económicos.

Positivo, positivismo, positivisto: recordemos....

1 mai 2019

The archipelago of borders

By quoting Henry David Thoreau, Edward Abbey saw "this forgotten country where men and women live with, through and for the land, into self-sufficient self-help communities in a spirit of independence, magnanimity and trust."[1]
In this case, during his stay in Alaska in the 1980s, Abbey deplored not having encountered that border, but a region transformed into a "high-tech slum".

He denounced those who, once the first indigenous occupants had been eliminated or deported and confined, fattened on the back of the wilderness surrendered to industrial exploitation: " the majority it seems, or at least the loud and powerful majority, is here for profit. For the big bucks."

Today, all over the world, the "positive ecology" brandished by "noisy and powerful" politicians is accompanied by the image of a sanitized, exploited and developed nature. This paradigm imposes a materialistic and utilitarian vision of Nature, subjected to high-tech industrial exploitation on the pretext of economic interests.

Positive, positivism, positivist : let's remember…

28 avril 2019

L'archipel des frontières

 Citant Henri David Thoreau, Edward Abbey voyait dans la frontière "ce pays oublié où les hommes et les femmes vivent avec, par et pour la terre, en communautés d'entraide autarciques dans un esprit d'indépendance, de magnanimité et de confiance[1]."

En l'occurrence, au cours de son séjour en Alaska dans les années 1980, Abbey déplorait de ne pas avoir rencontré cette frontière-là, mais une région transformée en "un bidonville high-tech".
Il dénonçait ceux qui, une fois les premiers occupants indigènes éliminés ou déportés et confinés, s'engraissaient sur le dos de la nature sauvage livrée à l'exploitation industrielle : "la majorité semble-t-il, ou tout au moins la majorité bruyante et puissante, est ici pour le profit. Pour les gros biftons."

Aujourd'hui, partout dans le monde, "l'écologie positive" brandie par des politiciens "bruyants et puissants" s'accompagne de l'image d'une nature aseptisée, exploitée et aménagée. Ce paradigme impose une vision matérialiste et utilitariste de la Nature, soumise à une exploitation industrielle high-tech au prétexte des intérêts économiques.

Positif, positivisme, positiviste : rappelons-nous…

L'arcipelago dei confini

Citando Henri David Thoreau, Edward Abbey vedeva nel confine "questo paese dimenticato dove uomini e donne vivono con, attraverso e per la terra, in comunità di auto-aiuto in uno spirito di indipendenza, magnanimità e fiducia[1]".

In questo caso, durante il suo soggiorno in Alaska negli anni '80, Abbey deplorava di non aver incontrato quel confine, ma una regione trasformata in una "baraccopoli high-tech".

Stava denunciando quelli che, una volta che i primi occupanti indigeni sono stati eliminati, confinati o rinchiusi, ingrassasi a spese della natura selvatica, abbandonata allo sfruttamento industriale: "la maggioranza che sembra, o almeno la maggioranza forte e potente, è qui per il profitto. Per i soldi."

Oggi, la "scuola dell'ecologia positiva" brandita da alcuni politici "rumorosi e potenti" è supportata dall'immagine di una natura controllata e spettacolare, sfruttata e sviluppata. Questo paradigma impone una visione materialistica e utilitaristica della natura, sottoposta a sfruttamento industriale high-tech, con il pretesto di interessi economici.

modo che orde di turisti ad alta tecnologia possano goderne in tutta sicurezza, senza eccessivi sforzi, ma spendendo molto a vantaggio degli operatori dell'economia turistica regionale.

Positivo, positivismo, positivisto : ricordiamoci...

27 avril 2019

CILENTO - RESTANZA / RESisTANCE - Evocation du mythe


Réminiscence  autour du texte de Roberto Simoni publié sur ce blog le 19 avril dernier


Photographies : Roberto Simoni

                                     










25 avril 2019

Expo photo "RESTANZA- REsisTANCE" à la Galerie-café La Vina Grenoble : encore 3 jours !

                                                                                                         

jusqu'au samedi 27 avril inclus


                                                                                     Photo Roberto Simoni



                                                                                          Photo Guy Taliercio


23 avril 2019

REsilience - Texte d'Antonio Pellegrino

                                                                                                        Photo Guy Taliercio

Giuseppina De Stefano, pour le profane Pippinedda ri Gisso, a toujours une main libre.
Elle dispose du bâton et de la tête dans la même mesure mécanique
Et ses pas sont en équilibre sans aucune instabilité
Deux jambes, un bâton, une tête et une main libre !

Combien de leçons ne s'écoutent plus à la tombée de la nuit
Combien de plaintes sont devenues anxiété, peur et dépression
En ces jours de juin le vert devient or dans les champs de demain
et le blé meurt pour vivre, malgré tout, malgré les saisons.

Pippinedda use du bâton comme de la binette
Elle enlève les mauvaises herbes et courtise la terre
Elle est esthétique, panorama culturel, vue populaire,
Elle a un habit indigène à la couleur globale à la chaleur humaine

Mais de foyer il n'y a plus, le feu est ailleurs dans l'esprit du temps
Et les fils de Pippinedda sont partis, en un voyage immobile quelque part dans un quartier ouvrier
L'émigration invente le retour
Rester invente le voyage.


REsilienza - Testo di Antonio Pellegrino

                                                       Fotografia Guy Taliercio

Giuseppina De Stefano, al secolo Pippinedda ri Gisso, ha sempre una mano libera.
Gode del bastone e della testa in eguale misura meccanica
E i suoi passi sono in equilibrio senza alcuna disabilità
Due gambe, un bastone, una testa e una mano libera!

Quante lezioni non si ascoltano più al calare della sera
Quanto lamento è diventato ansia, paura e depressione
In questi giorni di Giugno il verde si fa oro nei campi di domani
e il grano muore per vivere, nonostante tutto, nonostante la stagione.

21 avril 2019

Restance-Résistance ou le retour des moissons - Texte de François-Marie Périer, Galerie-café La Vina Grenoble


   Concert à la Galerie-café La Vina pendant l'exposition:  Oud - busuki - Somar al Naser et ses amis. 
De gauche à droite : Antoine, Ney, Alex, Somar, Delavar.
Photographie François-Marie Périer
 Le rite ressuscite, le temps d’une fête ou d’un sacrifice, une éternité trop parfaite pour nos vies aimant la joyeuse amnésie de ses réinventions

Mezzogiorno… c’est le Milieu du jour et le « demi-jour » aussi, pour jouer sur les mots, mais le terme désigne précisément le Midi de l’Italie « Méridionale », ou le midi d’un jour.

Dans les photos noir et blanc du rassemblement du Palio del Grano, le Midi est pris dans la lumière d’un matin de mi-juillet, tout près de notre célébration française de la chute d’une prison par un peuple qui avait à peu de choses près l’apparence de celui que Guy Taliercio a saisi, dans ses habits anciens. 
Venus des montagnes du Sud, des rochers, de la Terre, du feu du Soleil, de la vigne et de l’olivier, ces hommes et ces femmes sont pleins et peints d’une ombre et d’une lumière fraiches et ardentes, aussi dense l’une que l’autre. 

Et ils semblent apparus d’un autre temps, évoqués pour rendre hommage au blé, par le souvenir de leurs fils, de leurs filles. Comme une toile de Georges de la Tour, de Vermeer, ou d’un Caravage enfin apaisé, ils sont une page d’un livre ancien, d’une mémoire repliée comme un rouleau de film oublié se remettant à tourner, le microsillon d’un chant de la Terre que la platine des cycles de l’année, un jour, vient réveiller par le diamant du souvenir et de la célébration. 

Restanza - Resitenza o il ritorno delle messi - Testo di François-Marie Périer, Galleria La Vina Grenoble


                                                                                     La mostra alla galleria La Vina : ritratti - Photographie Guy Taliercio

Il rito resuscita, il tempo di una festa o di un sacrificio, un'eternità troppo perfetta per le nostre vite che amano la gioiosa amnesia delle loro reinvenzioni. 

Mezzogiorno...... è il centro della giornata e anche la "mezza giornata", per giocare con le parole, ma il termine qui si riferisce proprio al Sud dell'Italia. Nelle foto in bianco e nero del Palio del Grano, il Mezzogiorno è stato colto nella luce di una mattina di metà luglio, molto vicina alla nostra celebrazione francese della caduta di una prigione voluta da un popolo che aveva quasi lo stesso aspetto di quello che Guy Taliercio ha catturato con i suoi antichi vestiti. 

19 avril 2019

Cilento, tu es un mythe ! Texte de Roberto Simoni

Roberto Simoni expose les raisons qui l'ont incité à revenir vivre  dans ce massif du Cilento, situé au sud de Salerne et de la Campanie, près de la Basilicate et de la Calabre.

                                                                        Carte UNESCO

Aujourd’hui, je voudrais vous emmener en voyage sur les traces des Argonautes, sur la terre de mes origines et de mes rêves, le Cilento; où depuis environ 8 ans je suis revenu vivre avec ma femme Miriam, puis où sont nées nos filles Sara et Sofia.
Pourquoi avons-nous laissé Munich en Bavière ? Me demandent mes amis et mes hôtes. Alors je leur réponds avec un peu de provocation en pensant à Pierpaolo Pasolini :
"En ville il y a tout mais il nous manque toujours quelque chose, en revanche dans les lieux où en apparence il n'y a rien, nous avons vraiment tout".

Cilento, sei un mito ! Testo di Roberto Simoni

                                                 Photographie Roberto Simoni

Oggi vorrei portarvi in viaggio sulle orme degli Argonauti nella terra delle mie origini e dei miei sogni, il Cilento dove da circa otto anni sono tornato a vivere con mia moglie Miriam, poi sono nate Sara e Sofia le nostre figlie.

18 avril 2019

Pourquoi cet événement RESTANZA - RESisTER - Texte de Guy Taliercio


                                                      Photographie Guy Taliercio

Entre les années 1861 et 1985, près de 19 millions d'émigrants ont définitivement quitté l'Italie. Le flux ne s'est pas tari depuis.

Maintenant, il y a ceux qui reviennent. Et puis, il y a ceux qui restent.

Dans le sud de l'Italie, on assiste au retour de certains, partis étudier ou travailler dans le nord du pays, ou plus loin. S'il s'agit d'un phénomène classique pour les retraités, il est nouveau en ce qu'il concerne également des adultes actifs.

Ce phénomène, c'est la "Restanza". Le concept et le néologisme, qu'on se risque à traduire en français par "Restitude" (l'attitude de rester) ont été imaginés par l'anthropologue calabrais Vito Teti.

Ca se passe dans le contexte de la question méridionale italienne et des dérèglements de toutes sortes provoquées par la prégnance du fait économique en Europe et dans le monde. Rester et (re)venir au pays est un choix de vie assumé, un engagement politique, un acte de résistance, une prise de conscience individuelle et collective, une identité et une fierté.

17 avril 2019

REsistenza- REsistance : Texte d'Antonio Pellegrino

                                                  Photographie Roberto Simoni
  
Les bergers du Mont Centaurino[1] eurent raison de s'inquiéter quand le temps était beau et de se réjouir dans la tempête.
Ils connaissaient bien le lieu commun et savaient le retourner
Pratiquant le secret de la subsistance, ils savaient que pour rester stables quand le vent souffle fort, il ne faut pas rester immobile !

Le chêne est le maître de cette philosophie de l'aventure et du voyage de celui qui n'a jamais bougé.
C'est la pratique de la vie et de la mort dans son essence qui transforme en savoir lucide l'éthos[2] indigène
et il n'existe pas de code écrit qui puisse le raconter mieux que l'appartenance.

On appartient par relation, par un échange établi par procuration.
Puis on choisit, parfois on choisit, le plus souvent nous sommes choisis.
Les bergers du Centaurino au contraire sont des élus, ils l'ont toujours été,
hommes et femmes dont le destin est scellé,
mais en attendant, autour d'eux, le vent n'est plus le même,
Ils sont devenus des éleveurs !

REsistenza : Testo di Antonio Pellegrino

I pastori del Centaurino[1] ebbero ragione di preoccuparsi quando il tempo era bello e di rallegrarsi nella tempesta.
Conoscevano bene il luogo comune e sapevano stravolgerlo.
Praticando il segreto della sussistenza, sapevano che per stare fermi quando il vento soffia forte, non bisogna stare fermi!

REstanza : Testo di Antonio Pellegrino

Spaventa lo spopolamento dei paesi
Più della peste e delle guerre di un tempo,
e le case, che ora ci sono, restano chiuse, serrate
e solo la stagione, il santo, la festa o un lutto, le riaprono occasionalmente.

16 avril 2019

Mise à jour du blog : des vidéos, des textes et des photos jusqu'au 27 avril

RESTANZA - RESisTANCE

Des vidéos, des textes, des photos seront postées sur ce blog pendant la durée de l'événement, jusqu'au 27 avril.

Les textes sont en français et en italien. Les vidéos sont sous-titrées.

Abonnez-vous via le formulaire - en bas de la page - pour être informé(e)s des mises à jour !

Poussière de pays - Polvere di paese : un film de Giuseppe Jepis Rivello









La sensation de passer en des lieux qui ont accueilli la vie et ne sont plus habités aujourd'hui, écoute les gens parler, les portes s'ouvrir, les bruits, les grincements des chaises.
Dans le jeu de la vie, les extrêmes nous aident à comprendre la direction à prendre, ils nous aident à trouver un équilibre. Le Bourg vieux de San Severino di Centola est un bon endroit pour réfléchir à la vie selon moi.
Il y a quelques jours, Oscar Greco m'a invité à faire une sortie photo / video avec lui. Comme tu sais mon vieil ami, j'aime visiter un lieu et me laisser impressionner, en partant sans idée préalable.
Ça s'est passé comme cela, arrivés dans le vieux bourg abandonné, Oscar s'est mis à photographier, moi je me suis d'abord trouvé quelques points de vue qui me plaisaient particulièrement, et puis j'ai joué un peu avec quelques objectifs et avec le Sony alpha7SII. Voici le résultat, un peu mystérieux, qu'importe.
Comment dis-tu toujours ? la chose importante parmi les choses est celle que toi tu vois, en toi, depuis le moment où tu appuies sur "play" jusqu'au moment où sortent les génériques.
Je me suis laissé impressionner par la poussière d'un pays abandonné, une poussière qui fait peur. Une poussière qui m'a fait réfléchir à combien est importante la vie les lieux où nous vivons.

Giuseppe Jepis Rivello




REstanza : Texte d'Antonio Pellegrino

Le dépeuplement des villages fait peur
Plus que la peste, que les guerres autrefois
Et les maisons, qui sont toujours là, restent fermées, verrouillées
Il n'y a que l'été, le saint, la fête ou un deuil, qui les ré-ouvrent occasionnellement.

Déversements de première et de seconde génération !
Les boîtes en ciment, toutes belles, clôturées et parfois inachevées
racontent une vie sans lendemain,
qu'accompagne de temps à autre l'espoir d'un retour
qui quelques fois il y en a (est), c'est vrai, véritablement indigène
Comme les vignes neuves greffées par celui qui est revenu au pays.

Parfois celui qui revient n'est jamais parti !
40 années d'Allemagne échangées contre une vigne et une retraite,
et une souffrance
les fils nés en Allemagne,
qui ne reviendront pas d'Allemagne pour entretenir la vigne !

Comme une vigne et la vie sont proches !

U padri è du vosco!
A mamma è gammi storti!
A figlia è facci tunna!
nnduvina chi è?

Le père est la forêt
La mère a les jambes tordues
La fille est "facci tunna"[1]
Devine qui c'est ?

4 avril 2019

Mezzogiorno ! Partir, Rester, (Re)Venir

Mezzogiorno ! est de retour, sur ce blog et à La Galerie-Café La Vina à Grenoble, du 9 au 27 avril 2019

 

"Resilienza"

Près de 19 millions d'italiens ont définitivement quitté leur pays entre les années 1861 et 1985. Ce mouvement n'a pas cessé depuis.
Des migrants arrivent, au prix d'un voyage périlleux.

"Restanza"

Dans le sud de l'Italie, on assiste au retour d'adultes actifs, partis étudier ou travailler dans le nord du pays, ou plus loin.
D'autres ont délibérément décidé de rester.
C'est la "Restanza". Le concept et le néologisme, qu'on peut se risquer à traduire par "Restitude" (l'attitude de rester), ont été avancés par l'anthropologue calabrais Vito Teti. Rester ou (re)venir est un choix conscient et assumé, un engagement individuel et collectif.


Des textes, en français et en italien, et des vidéos sous-titrées seront ajoutées sur ce blog pendant les prochains jours. Revenez nous voir, ou bien abonnez-vous pour ne rien manquer !